Les enfants aiment les monstres. Ils en ont sans doute besoin pour exorciser leurs peurs, leurs terreurs même. Et nous adultes ?! Où en sommes-nous avec nos monstres ? En avons-nous d’autres ? Les avons-nous domptés, anéantis ? D’autres plus terribles ont-ils pris leur place ? Ou leur avons-nous trouvé une place dans notre vie? Ou tout simplement les avons-nous transformés par l’humour, le ridicule ou la fuite, dans l’art, la poésie… ?

Après ce préambule, soyons plus précis : il y a le petit monstre, le monstre gentil, le monstre cruel, le monstre éclatant d’humour, d’orgueil, de grandeur et de méchanceté. Un tel rassemblement de monstres a-t-il remplacé les elfes, fées et lutins de notre enfance ? En avons-nous toujours besoin ?

Qu’ils ne soient pour vous qu’un mot dans le langage courant , qu’une façon de parler pour fuir une certaine réalité ou pour nier la partie inconnue de la nature humaine — monstres d’angoisse, de terreur, de jeu ou d’humour — invitons-les donc. On verra bien !

P. S : et nous les exposerons dans notre “cabinet de curiosités”